Concerts

Kankélé / Kungobram

Vendredi 25 Mai 2012 à 20 h 30

Musiques du monde - Afrique

KANKÉLÉ

C’est du balafon groove et ça donne envie. Le groove, la fusion des énergies en correspondances, Kankélé créé par Oumarou Bambara, le burkinabé virtuose du balafon avec quelques musiciens d’excellences, vous feront vibrer.

 retrouvez une vidéo live de Kankélé

La Musique de Kankélé est une invitation à la fête et à la découverte des sonorités chaudes et enivrantes des balafons accompagnés de diverses percussions et du kamalén’goni. Intégrant judicieusement la guitare basse et la batterie, ce qui leur permet d’orchestrer et de s’ouvrir à différents styles musicaux, Kankélé offre une passerelle entre la tradition et la modernité. Son univers emmène le public de la fête à la poésie, de la mélancolie à la jubilation. Il transmet l’impulsion, le partage, la communion...des valeurs humaines chères à l’ensemble du groupe. C’est tout d’abord à une histoire de rencontres, d’énergie commune, de mélange des inspirations culturelles, et des traditions musicales et sensibilités de chacun, que nous devons l’identité de Kankélé. En résidences à la maison populaire cette année il travailleront leurs nouvelles compositions en vue de l’enregistrement d’un nouvel album.

Le métissage, la rencontre, le mélange au sens du rassemblement,
sont au cœur de la démarche artistique de Kankélé.
Confronter des esthétiques, des cultures pour mieux les comprendre
et ainsi développer et partager leurs singularités dans ce qu’elles peuvent avoir de commun.

Depuis leurs premiers concerts à Paris en 2002 au Studio de l’Ermitage, à la Flèche d’Or ou au Babalù Café, le groupe se produit régulièrement en concert jusque dans l’Océan Indien, à l’occasion du festival de percussions à St Denis de la Réunion. Il enregistre en 2008 un album Togona Yaala, en licence chez Mosaic Music Distribution.

“De l’AfroBeat au Reggae et du Funk aux rythmes Mandingues,
Kankélé est une pure fusion débordante d’énergie et d’authenticité.”

Musiciens : Oumarou Bambara : Balafon, Kamalén’goni, Chant lead
Cédric Yenk : Balafon, Bara, Choeur
Mamadou Traore : Djembé, Ntama, Sabar, Choeur
Olivier Pham Van Tham : Batterie
Laurent Salzard : Basse
Gédéon « Papa » Diarra : Chant, Choeur, Danse, Chékéré
Amy Yenk-Traore : Choeur, Danse, Maracas

KUNGOBRAM

Kungobram est un savoureux mélange d’ici et d’ailleurs, fait d’allers-retours entre Paris et Bamako. Dans ce trafic incessant, cinq musiciens se retrouvent pour nouer un dialogue oscillant entre composition et improvisation. Mêlant jazz, musiques urbaines et style ouest-africain, Kungobram propose une œuvre originale fondée sur deux principes moteurs : le rythme et l’énergie. Le mélange est surprenant, inédit, excitant, parfois
calme et méditatif.

 Écouter en ligne

Kungobram est une formation composée d’instruments ouest-africains
(kamalengoni et balafon) et occidentaux (saxophones, batteries et contrebasse).
L’idée étant ici de mélanger non pas des répertoires, mais plutôt des styles de jeu, des couleurs ou des intentions que l’on retrouve dans le jazz et les musiques mandingues. Leurs compositions, uniquement instrumentales, sont inspirées d’émois et de réflexions qu’ils puisent dans leur vision du monde. Ainsi, la composition « Numu funk » (le funk du forgeron), qui traite du travail du bois et du fer, source de la civilisation agraire mais aussi de la chasse et de la guerre, aspire-t-elle à penser la contradiction qui se niche au coeur des hommes. Dans un autre registre, « Des chênes de lierre » évoque la concurrence entre les plantes et l’impitoyable sort des êtres dans la nature.Tandis que « Cervidé don » (la danse du cervidé) est un hommage au cerf qui, adulé pour son mystérieux brame et sa beauté physique, est paradoxalement le trophée le plus prestigieux du chasseur.
Dans la musique, cela se traduit par une recherche esthétique permanente dans le souci d’approfondir un dialogue musical métissé. Aussi, pour une plus grande ouverture de jeu, les musiciens font-ils appel à de nouvelles techniques. Le balafoniste a ajouté un second balafon malinké, le joueur de kamalengoni, a également dédoublé son instrument ce qui leur permet une plus grande richesse harmonique. D’un autre côté, le batteur, équipé d’un tambour ouest-africain (dun) et d’une conga, adapte certains rythmes issus de la tradition mandingue, que le contrebassiste appuie allègrement en contrepoint rythmique. Quant au saxophoniste, il colore librement l’ensemble en mêlant à ses phrasés de jazz les styles caractéristiques du balafon ou du kamalengoni. Sans parole, la musique se dresse comme un tableau ; par ses contours, sa rythmique, son énergie et ses couleurs, elle s’adresse directement aux corps et à l’émotion. Ce sont par ces deux derniers éléments que s’expriment et « parlent ».

Musiciens :
Yan Lebreton : Kamalengoni
Adrien Roch : Saxophones ténor et soprano
Benjamin Moroy : Balafon
Jean-Cristophe Bénic : Batterie
Guillaume Duval : Contrebasse

Informations

Tarifs : 8/6 euros

Maison populaire - 9 bis, rue Dombasle – 93100 Montreuil
01 42 87 08 68 - www.maisonpop.fr
M° Mairie-de-Montreuil (ligne 9)

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