Plutôt que rien : démontages

Julien Tiberi

mardi 15 mars 2011

mardi 15 mars Julien Tiberi

Heureux sont les fêlés car ils laisseront passer la lumière

Julien Tiberi déroule sur le mur un grand dessin réalisé au graphite, une forme composite qui rappelle le frontispice d’un livre ancien, rassemblant les styles et typographies de plusieurs époques. On peut y lire et y voir les mots de Jacques Audiard : « Heureux sont les fêlés car ils laisseront passer la lumière ». Une phrase-clé sur la condition de l’artiste, dont le propre est d’éclairer des pans de monde pour éclairer ceux qui y vivent.
L’artiste essaie différentes lumières, avant d’opter pour la sobriété des néons qui respectent la continuité entre le blanc du dessin et le blanc des cimaises. Le dessin se prolonge donc sur les murs. A la fin du jour, le dessin est enroulé et emporté sous le bras.

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