Concert

Nina Fisher + Toystroy

Vendredi 25 septembre 2015 à 20 h 30

Dans le cadre du Festival Maad in 93 à la Maison Populaire en partenariat avec Lutherie Urbaine.

Chaque date du festival est le fruit d’une rencontre entre plusieurs artistes, expérimentateurs de talent, ayant construit une partie de leur histoire musicale en Seine-Saint-Denis.

Dans le cadre du festival Maad in 93, découvrez la rencontre de deux univers atypiques :

Le duo Nina Fisher avec sa musique pop minimaliste et fantaisiste, alias Elisabeth Gilly à la voix et aux textes et Pierre Boscheron à l’électro acoustique, à la guitare et au clavier. Le duo et actuellement en résidence de création à Lutherie Urbaine.
Ils rencontreront le trio Toystroy formé de Florence Kraus, Benoît Poulain (tous deux Luthiers Urbains depuis des années) et Thibault Walter (vidéo), trio électro-acoustique à l’univers fait-maison croisant circuit-bending et dispositifs sonores et visuels à base de vieux jouets ou TV !

TOYSTROY

Florence Kraus, musicienne et plasticienne
Pianiste et saxophoniste, diplômée en qualité de musicienne classique et jazz, Florence a parallèlement fait ses études supérieures à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
De par sa double formation, scénographe-plasticienne, et musicienne, son travail l’a amené des décors de théâtre et de cinéma, aux installations sonores et multiples projets pluridisciplinaires mêlant ces différents volets artistiques.
Inscrite dans une recherche créative, Florence collabore avec Lutherie Urbaine, en tant que musicienne, pédagogue et créateur d’instruments insolites, de machines sonores, inventés à partir d’objets et de matériaux du quotidien, récupérés et détournés pour leur donner une nouvelle âme dans le spectacle et à travers la musique.
Elle fait partie de nombreux orchestres et collectifs, dont Trioman Orchestri (Lutherie Urbaine/La Manufacture à sons), Résitrance et Robosonik (Orkestronika), les Grizz-li et les Nymphoniks Orchestra (fanfares débridés), New (comédie musicale improvisée), Urban Sax...
En 2015, elle fonde l’association La Manufacture à sons.


Benoît Poulain, luthier expérimental et musicien
Depuis 1999, il combine ses passions -musique et sculpture- en accompagnant les projets de Lutherie Urbaine, association bagnoletaise dédiée à la création musicale et à la fabrication d’instruments de musique insolites.
Il conçoit en étroite relation avec d’autres compositeurs et musiciens les instruments et objets sonores les plus emblématiques qui composent l’instrumentarium de la compagnie. Il occupe tour à tour les rôles d’accessoiriste sonore, musicien, pédagogue et responsable du Parc instrumental Lutherie Inouïe.
Il dirige régulièrement les stages et ateliers de construction instrumentale avec des publics de tous âges et niveaux, professionnels comme amateurs. Benoît travaille également avec plusieurs établissements du secteur médico-éducatif.


Thibault Walter, musicien et vidéaste
Thibault Walter a suivi l’enseignement du Conservatoire National Supérieur de Paris en acoustique et en analyse, puis en esthétique et en improvisation ; il enseigne actuellement le piano-jazz, la MAO, l’acoustique et la culture musicale.
Avec Wilfried Wendling et Grégoire Lorieux, il a créé l’ensemble diffraction, au départ constitué de jeunes instrumentistes issus du Conservatoire de Paris, et qui se donnait pour vocation de jeter des ponts entre la jeune création musicale, l’improvisation, l’électronique et les autres disciplines artistiques, puis qui s’est centré autour de projets mêlant théâtre, vidéo, électronique et piano. Ensuite, en tant que pianiste ou joueur d’électronique, il a joué avec Hélène Breschand, Marc Baron, Arnaud Rivière, Pablo Cueco et Mirtha Pozzi, ou encore en tant qu’accompagnateur de films muets à la Cinémathèque française ; il a travaillé avec la danse (Sidonie Rochon, Cecilia Hermosilla) ; le théâtre (Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre, Lisa Pajon, Jean-Pierre Bodin, Jean-Louis Hourdin) ; dans le Jazz (avec Guillaume Dommartin et Antoine Daurès). En tant que vidéaste, il a notamment travaillé avec le "Brice Martin Quartett", Jonathan Pontier (sur le spectacle "Territoires de l’Âme") le "Cabaret Contemporain", Patrick Fradet (orkestronika), Nicolas Vérin.

LIEN ET PRESSE


NINA FISHER

Nina Fisher, un duo électro pop entre chanson et installation sonore, avec Elisabeth Gilly à la voix et aux textes dans diverses langues, français anglais italien …
et Pierre Boscheron aux créations sonores, au clavier, à la guitare, ça croque, ça craque, ça enlace, ça embrasse, ça pépie, une musique fantaisiste, poétique, des histoires de souffle, d’amour, des ballades d’animaux, de bestioles entre parlé chanté ou sans mot , des petits rituels, des petites pépites de joie brute, hirsute, tendre …. de la joie là qui fait son chemin !

Leur musique est un univers singulier, une fusion entre performance live et fiction de sons ... des sons concrets, des compositions électroacoustiques, où parfois l’improvisation surgit …
chaque histoire est comme un sonnet au décor et à la texture choisis,
les sons les voix les mots sont cosmopolites accompagnés au clavier ou à la guitare,
sorte de pop électro rock qui revient toujours à une forme de simplicité, d’épure qui nous fait tendre l’oreille pour goûter la sensibilité et la force de chaque moment …


Pierre Boscheron est créateur sonore pour de nombreux spectacles de danse contemporaine (Raphaelle Delaunay, Kitsou Dubois avec des textes de Sonia Chiambretto, Toméo Vergès, Vincent Thomasset, à Actoral Marseille, au 104 à Paris …), Electroacousticien pour Mathieu Chédid, il est co réalisateur des albums de M (la Bohème, labo M 1 et 2, Mr Mystère), en installation sonore dramatique à la Ferme du Buisson en Mai 2005, et aux Rencontres Photographiques d’Arles en 2015 (Martin Parr).
Il compose aussi pour le cinéma ( Claude Miller, Thierry Boscheron…).

Elisabeth Gilly est actuellement en tournée avec le spectacle de Thierry Balasse – cie Inouie - La face cachée de la lune (création à la Maison de la Musique à Nanterre en 2012, Cité de la Musique en 2014 …).
Elle a joué de la voix en pop électro avec Phil Etienne « Phil Reptil », en improvisation avec Voie ouverte, (création de Christine Bertocchi au Théâtre de Dijon), en musique du monde avec Zanzibar, Malika Domrane, Makoto Sato… , au théâtre avec Alexis Forestier et la cie des Endimanchés ( les Feuillets d’Hypnos de René Char, Claire, Le drame des constructeurs d’Henri Michaux …).

Le groupe Nina Fisher s’est déjà produit à la Maison Populaire à Montreuil en 2011,
à la Menuiserie à Pantin, à la Java à Paris en 2013, à Wuppertal en Allemagne lors des Bachibouzouk organisés par les danseurs de Pina Bausch (Thusnelda Mercy, Safet Mistele, Céline Gayon, Jean-Charles Gaume…), à Naxos Bobine – Paris invité par Pascal Kirsch, à Lull – Lutherie Urbaine à Bagnolet, aux Instants Chavirés en juillet 2014 , à la Cantine Berlinoise, à la Péniche du Lapin Vert en 2015…

Après un premier album auto-produit en 2012 et distribué par Muséa Records, un deuxième album est en préparation.

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« Nina Fisher c’est le nom d’un duo, qui se transforme parfois en quintet. Nina Fisher c’est toute une histoire. Une ballade avec une fille (Elisabeth Gilly) et un garçon (Pierre Boscheron). La rencontre entre une princesse aux pieds nus qui chante toutes les langues et un magicien des sons, batteur tout en douceur, guitariste à ses heures. Nina Fisher c’est rock, c’est electro, c’est world, c’est pop, c’est de la musique bien vivante !

Elisabeth écrit les textes, les filles se perdent dans Manhattan, les princesses sont monstrueuses. Sa voix file des frissons, c’est beau, c’est doux, c’est bouleversant.
Une puissance toute en fragilité, en émotion, Elisabeth chante comme on respire.
L’eau éclabousse, la lumière éclabousse, la voix est le vent …
La musique de Pierre, son univers sonore créent des paysages où l’on se perd avec délices. Et voilà que l’on se met à danser, c’est Lili ! »

Véronique Klein

Informations

 Tarif plein 10 €
 Tarif réduit 8 € (Étudiants, demandeurs d’emploi, allocataires du RMI, personnes handicapées, intermittents, + de 60 ans et adhérents de la Maison Populaire)
 Sur place restauration, spécialités mauriciennes à déguster.

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