Artifi-ciel

Artifi-ciel joue avec ces fonctions sociales et culturelles, utilisant les informations météréologiques comme moyen de ressentir un lieu à distance tout autant que le suggèrent déjà les télécommunications.
Considérant que les données météréologiques sont habituellement communiquées sous formes statistiques (ie.icons et nombres), ici le temps est représenté par la lumière produite par ordinateur. Cette représentation lumineuse peut être observée de chez soi, via un site web, ou dans l’espace public, via une installation.

Les représentations lumineuses changent selon les conditions atmosphériques du moment, produisant un atmosphère artificiel. Des capteurs solaires déterminent ce ciel artificiel. Chaque personne est invitée à installer sa propre station météorologique autonome et à télécharger son climat « personnel », son temps « subjectif » sur le site. Artifi-ciel rassemble les informations issues de ces capteurs et les sentiments des personnes au sujet du temps, de différents points autour du globe. Ces stations météorologiques autonomes sont composées d’un « capteur de pluie » et d’un « capteur de soleil ». Ces deux objets installés dans les jardins ou sur les balcons sont reliés à l’Internet. Les objets sont conçus pour surveiller passivement le temps même s’ils peuvent être manipulés par leurs utilisateurs. Pour exemple, le capteur de pluie est fait à partir d’une éponge, ainsi il peut être arrosé régulièrement, donnant à des observateurs une expérience pluvieuse fausse.

La Maison populaire se transformera ainsi pendant quelques jours en l’un de ces utilisateurs de mini centre météorologique.