L’archéologie de l’exhumation à la transmission des faits
mercredi 27 octobre 2011 à 20h
rencontre débat
animée par Corinne Charamond, archéologue responsable d’opération de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives)
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
C’est une question que l’archéologue est en devoir de se poser, dans la pratique quotidienne de son activité, dans le sens qu’il donne à ses actes et surtout dans l’obligation qui lui incombe de restituer le fruit de son travail.
L’archéologie et les archéologues sont les pourvoyeurs des idées, des créations et des inventions des sociétés anciennes ou disparues (économiques, politiques, scientifiques, techniques…), leur force est de démontrer l’ancienneté de concepts et de réalisations dont la modernité nous semblait acquise.
Ainsi pour ne pas trahir cet héritage commun l’archéologie se doit d’être aujourd’hui contemporaine et de partager ses résultats avec le plus grand nombre afin de renforcer les bases d’une culture collective où chacun enracine son histoire personnelle au travers d’éléments concrets.
Corinne Charamond
Informations
Cette saison le fil rouge du séminaire « Ce qui force à penser » se profile sous l’énoncé « Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme », selon la célèbre formule du chimiste, philosophe et économiste Antoine Lavoisier.
Ce qui nous intéresse ici dans « rien ne se perd », c’est la pensée qui traverse avec force le temps pour ressurgir et soutenir que rien n’est déterminé par avance, que tout reste possible tant que son flux et le geste par lequel elle prend forme n’est pas interrompu.
Et « tout se transforme » pour voir ensemble comment gagner de la puissance d’agir, en étant acteur de cette transformation afin de ne pas la subir.
Nos invité(e)s dont certain sont membres signataires de l’Appel des appels, discuterons avec nous de ces notions de l’intérieur même de leur pratique professionnelle, en insistant sur les transformations qu’ils proposent et pour lesquelles ils se mobilisent au nom du bien commun.
Nous remercions Roland Gori pour son soutien à la préparation de nos rencontres.
Entrée libre