Ba-ti-boum

L’idée fondatrice de Lutherie Urbaine est survenue au 2^e semestre 1999. Collecter, recycler en construisant des instruments de musique inédits, et créer avec eux de la musique originale. Six ans et cinq spectacles plus tard, les Lutheries Urbaines ont exporté ces principes d’élaboration de création du Mozambique au Yémen, de la République démocratique du Congo aux provinces françaises.

Composer pour Lutherie Urbaine, c’est faire bien plus que d’écrire notes et rythmes sur des portées. Il faut aussi imaginer le parc instrumental adapté au programme musical que l’on a en tête et par conséquent, s’appuyer sur l’acquis, déjà construit pour des réalisations antérieures, pour définir en mots, voire en dessins et descriptifs embryonnaires, ce qu’il conviendra, pour les Luthiers Urbains, de concevoir, puis de construire pour compléter l’instrumentation. Avec à chaque fois la même contrainte d’associer des instruments aux timbres et aux modes de jeux les plus variés possible.

Pour Tambour battant, spectacle pour jeune public, le problème s’est enrichi de nouvelles données, pour concevoir une forme légère, modulable, facilement transportable, ne nécessitant ni sonorisation et éclairages. Un spectacle qui puisse être présenté dans des salles de spectacles mais aussi qui aille vers les gens, les enfants, sur leurs lieux de vie, de travail ou de loisirs.

Conçu pour trois interprètes, par nature multi instrumentistes, il montrera des instruments de percussions, des claviers, des instruments à vent et à cordes. Les styles visités seront, comme toujours, très variés. Ils sont l’écho de tout ce que j’ai été amené à partager dans mon parcours de musicien jusqu’à aujourd’hui. Jean-Louis Mechali