Duo concordan(s)e + Spectacle musical
Samedi 15 mars 2014 à 20 h 30
Une aventure singulière où un écrivain rencontre un chorégraphe.
Le festival Concordan(s)e passe une commande à un chorégraphe et un écrivain qui ne se connaissent pas au préalable. Ils vont créer ensemble une chorégraphie et un texte inédits, qu’ils vont vous dévoiler.
l’Hippocampe mais l’hipoccampe
Avec Cécile Loyer, chorégraphe et Violaine Schwartz, écrivaine
Dans un espace réduit comme l’intérieur d’un cerveau, un cerveau de 6 mètres sur 6, Violaine Schwartz et Cécile Loyer exercent en direct leurs mémoires et s’inventent des règles pour mettre à l’épreuve gestes et mots dans un même souffle, un même tempo : séries de phrases à répéter dans l’ordre, dialogues de gestes en boucle, les informations s’accumulent, les ordres n’arrêtent jamais, chaque jeu en appelle un autre, jusqu’à ce que les corps bégaient et la mémoire sature, sollicités à l’extrême.
Surchauffe dans l’hippocampe.
C’est alors une accumulation de ratages, d’erreurs, d’inversions de mots, de gestes, de sens, créant du tragique, du loufoque, et de la poésie à la fois.
Et ça recommence.
Depuis le début.
Mais quel début ?
Le début d’hier.
Tu te souviens ?
Non.
« L’hippocampe a deux P et un C, ou deux C et un P, selon les jours et les humeurs, tantôt Hippo, tantôt Campe, l’hippocampe est un caméléon, il se camoufle dans les prairies sous marines, sous les plis du cortex, l’hippocampe est un animal fabuleux mais l’hippocampe est une machine à souvenirs »
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Spectacle suivi d’une promenade à travers la chanson réaliste J’ai le cafard
Fermez vos gueules, j’ouvre la mienne !
(Le vent dans la bouche, Violaine Schwartz, édition POL, Mars 2013).
La contrebassiste Hélène Labarrière et la comédienne Violaine Schwartz nous entrainent dans une promenade irrévérencieuse à travers la chanson réaliste française de l’entre-deux guerres, revisitant le répertoire de Damia, Fréhel, Yvette Guilbert, Marianne Oswald et Marie Dumas.
Au cours du concert, Violaine Schwartz, improvisant avec Hélène Labarrière, lira quelques extraits de son dernier livre « Le vent dans la bouche », évoquant la figure de Fréhel.