Plus ou moins sorcières 1/3 : Ambivalence d’une figure
du 18 janvier au 7 avril 2012
vernissage mardi 17 janvier 2012 à partir de 18 heures
Commissaire invitée : Anna Colin
Participant(e)s : Pauline Boudry et Renate Lorenz, Vanessa Desclaux, Morgane Lory et Matthieu Canaguier, Caroline Darroux et Marie Preston, Camille Ducellier, Latifa Laâbissi, Candice Lin
Consultation architecturale : Thibaut de Ruyter
Le point de repère historique de ce volet est la revue féministe Sorcières (1975-1982) qui introduit son premier numéro avec l’affirmation suivante : « La sorcière est la personnification de la révolte féminine qui, contre le mépris, l’oppression et la persécution, dit oui à elle-même et non au monde tel qu’il est et ne devrait pas être. » Sorcières accompagna les mouvements féministes des années 1970 en traitant, au fil de ses parutions et entre autres thèmes, les questions du travail domestique non rémunéré, du contrôle de la vie humaine et de la violence contre les femmes.
Près de quarante ans plus tard, où en sommes-nous de nos luttes et quelles formes prennent-elles aujourd’hui ? Dans quelle mesure « la recherche d’ancêtres historiques [1], autrement dit l’identification à des alliers appartenant à une autre époque, constitue-t-elle une forme d’agence et un outil pour ces revendications ?
Ambivalence d’une figure met en avant des pratiques qui, par la performance, l’allégorie et le recours à des référents historiques situés en marge de la société, abordent l’héritage des luttes de genres et démantèlent la hiérarchisation traditionnelle des sexes. S’intéressant aux espaces de la marge et de l’ambigu, ces pratiques dressent un portrait de la résistance à la norme, soit-elle culturelle ou économique.
Lire la présentation du projet Plus ou moins sorcières
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Taxi Tram
Samedi 4 février
Balade artistique en bus avec visite des expositions présentées à la Maison populaire (Plus ou moins sorcières 1/3), aux Eglises à Chelles (Ô quatrième, Bertille Bak,) et à La Galerie à Noisy-le-Sec (Georges Tony Stoll)
Tarif : 6 euros
Réservation : taxitram chez tram-idf.fr
Écran social
Mercredi 25 janvier 2012 à 20 h 30
Carte blanche à la réalisatrice Camille Ducellier : projections et discussion autour de la question du genre et de la transgression de la norme.
Sun in your head
Vendredi 23 mars 2012 à 20 h
Ecran Somnambule version in situ
Un solo chorégraphique de Latifa Laâbissi, suivi d’une conversation avec Isabelle Launay, historienne de la danse, ainsi que d’une programmation de films courts proposée par Latifa Laâbissi et Isabelle Launay.
Art in vivo
Mercredi 28 mars 2012 à 20 h
« Vieille Femme Salie »
Un événement initié par Caroline Darroux, ethnographe et porte-voix, en collaboration avec l’artiste Marie Preston.
Art in vivo
Vendredi 6 avril 2012 à 20 h
L’hypnotiseur et la sorcière : penser leur lien au delà de l’apparente opposition des genres
Une conférence proposée par Vanessa Desclaux (commissaire et critique d’art) et présentée en collaboration avec Morgane Lory (metteur en scène) et Matthieu Canaguier (créateur sonore).
Visites commentées gratuites
Visites individuelles sur demande du lundi au jeudi de 10 h à 18 h, le vendredi de 13h30 à 20h30 h et sur rendez-vous.
Visites pour les scolaires et visites de groupe sur rendez-vous.
Inscription auprès de la médiatrice à l’accueil ou au 01 42 87 08 68
Visite libre
Du lundi au vendredi de 10 heures à 21 heures
Le samedi de 10 heures à 16 heures 30.
Portfolio
Informations
Le centre d’art est ouvert
Du lundi au vendredi de 10 heures à 21 heures
Le samedi de 10 heures à 16 heures 30.
fermé les dimanches, jours fériés et vacances scolaires
Entrée libre
Pour tous renseignements :
Adélaïde Couillard Bach, coordinatrice
Contact presse :
Pauline Gacon, directrice
Le centre d’art de la Maison populaire est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Île-de-France, le Conseil régional d’Île-de-France, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et la Ville de Montreuil.
La Maison populaire fait partie de tram, réseau art contemporain Paris/Île-de-France et participe au Parcours Est une initiative des structures dédiées aux Arts visuels de l’Agglomération Est Ensemble.
Notes
[1] Mathias Danbolt, « Disruptive anachronisms : feeling historical with N.O. Body », in Temporal Drag – Pauline Boudry / Renate Lorenz (2011).